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Prendimi l'anima, de Roberto Faenze

[html] Cette « Gardienne d’âme » est la jeune Sabina Spielrein, à qui Carl Gustav Jung confie une pierre dans laquelle est enfermée son âme qu’il lui donne à garder.
Sujette à de violentes crises d'hystérie, Sabina Spielrein a été internée par ses parents dans une clinique psychiatrique en 1905. Le jeune médecin Carl Gustave Jung décide...

... de la prendre en charge la patiente et d'expérimenter sur elle une nouvelle méthode révolutionnaire révélée par un certain Sigmund Freud: la psychanalyse. Sabina va se laisser peu à peu apprivoiser par le jeune docteur ; un an plus tard, presque guérie, elle sera traitée en privé par le jeune médecin. Un amour interdit va naître entre le médecin et la patiente, d’autant plus interdit que Jung est marié et a finalement très peur du qu’en dira-t-on, du scandale, de perdre le confort de sa petite vie bourgeoise. Heureusement, Sabina est devenue plus forte et a suffisamment confiance en elle-même pour comprendre l’égoïsme de Jung. Elle rompra et partira terminer ses études en Suisse. Cependant, elle entretiendra avec Jung et Freud une correspondance importante, tenue secrète mais dévoilée récemment.
En fait l’histoire commence vraiment lorsque Sabina est guérie ; elle revient alors dans la Russie post-révolutionnaire, menée par Lenin. Elle va fonder, à Moscou, une célèbre école pour enfants où elle mettra en pratique ses théories sur la liberté qu’il faut apporter aux enfants afin qu’ils s’épanouissent. Lors de l’avènement de Staline au pouvoir, l’école sera saccagée et fermée. En 1942, Sabina Spielrein et sa fille seront assassinées avec d’autres Juifs dans la synagogue de Rostov.
L’enquête, fil conducteur du film, est menée par une jeune étudiante française, Marie Franquin et un historien écossais qui a suivi les traces de Spielrein de Suisse à Moscou et Rostov où il engage Marie comme traductrice. L’ histoire de Marie et Fraser s’entrecroise avec celle de Sabina.
Ce film de Roberto Faenza n’aura sans doute pas un succès fulgurant, à cette époque de l’année et abordant un sujet finalement peu commercial, à savoir la psychanalyse. Cependant, cette coproduction multinationale est réellement intéressante, même si un peu confuse en raison des « allées et venues » entre les personnages modernes et passés. Les acteurs sont peu connus du grand public, mais crédibles dans leurs rôles respectifs.
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