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Over the Hedge, de Tim Johnson

Un raton-laveur pas honnête du tout vole les réserves d’un ours très mal léché ; l’ennui avec RJ le raton, c’est qu’il est incapable de résister à des chips et là, il réveille l’ours. Comble de malchance, les victuailles se perdent dans la poursuite et Vincent l’ours donne exactement 8 jours, pas une minute de plus, pour la restitution d’un...

... garde-manger totalement similaire à celui que le raton lui a fait perdre.



R.J. est catastrophé, mais le hasard - qui fait si bien les choses – lui fait rencontrer la bande à Verne, une tortue calme et réfléchie qui est le chef d’une famille très disparate : un papa oppossum qui a le chic pour faire le mort et sa fille, un couple de hérissons et leurs 3 rejetons, un écureuil hystérique, une ravissante et odorante moufette. Puisque l’hibernation est terminée, il est temps de penser à regarnir le garde-manger. Une surprise les attend cependant : pendant l’hiver, un lotissement s’est construit entouré d’une haie interminable. Plus qu’un bout de petit bois pour nos amis.



Le raton-laveur voit là une occasion de se servir du petit groupe pour ne pas se trop se fatiguer et réunir plus vite les victuailles de l’ours ; il leur fait donc miroiter tous les avantages de la société de consommation et l’aubaine qu’ils ont de vivre à côté de ces humains qui ne vivent que pour manger. Ses idées novatrices tentent le petit groupe malgré les exhortations à la sagesse de Verne. Il a raison car la représentante des co-locataires va faire appel à un « verminateur » dont les idées pour attraper nos petits amis feraient dresser les poils aux plus courageux. Mais dans les familles même dysfonctionnelles on se serre les coudes – pardon les pattes, quand c’est nécessaire et là, ça va le devenir d’autant plus que l’ours très impatient débarque aussi dans les jardins.



Dans le monde des affaires, chaque grosse société a son concurrent direct : Coca-Cola a Pepsi, Microsoft a Appel et au cinéma, Pixar a Dreamworks. Lorsque l’un sort un produit, l’autre suit rapidement.

Nous avons eu droit à notre Pixar, au tour à présent du film d’animation de Dreamworks.



Sans atteindre à l’humour et la qualité de « Shrek », j’ai bien aimé « Over the Hedge », il est plus drôle en tout cas que « Madagascar » avec un message en plus : celui de la satire de la société de consommation outre-Atlantique, surtout dans le monde du « junk food ».



De plus le film véhicule un très sympathique message sur la famille, l’honnêteté, l’amitié, la confiance entre amis, la solidarité. Peu importe que l’on ne se ressemble pas, ce qui compte c’est de se serrer les coudes.



La bande de lancement du film met l’accent sur le côté comédie loufoque, mais il y a ce petit quelque chose en plus qui fait réfléchir. Sur l’écologie par exemple, où les petits rongeurs se rapprochent des villes puisqu’elles empiètent sur leur territoire, où ils se rendent malades à force de piocher dans les poubelles des humains.



Et quelle bonne petite critique aussi de ces petites banlieues soi-disant « chics ». Pas à dire, certaines scènes semblent copiées sur ce qui se passe dans les environs de chez nous.



Les personnages étaient un peu prévisibles, surtout le jeu de Bruce Willis, la voix de R.J. le raton-laveur pas très net. L’ours très mal léché est interprété par Nick Nolte qui a eu l’air de s’amuser beaucoup en forçant la note. Quant au papa oppossum, c’est William Shatner qui lui prête sa voix avec beaucoup d’humour également.

Verne la tortue est interprétée par Garry Shandling, un acteur que je ne connais pas mais qui semble avoir énormément de succès aux Etats-Unis.

Quant à l’écureuil Hammy, il est évident que c’est le « Squirrel » de Tex Avery qui l’a inspiré, il est déjanté et hystérique à souhait comme son illustre prédécesseur.

Il y a encore un gros matou persan, très élégant et totalement dépourvu d’odorat ce qui lui permettra de conquérir la jolie mouffette.

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