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Ocean's Twelve, de Steven Soderberg

Quand les acteurs s’amusent, cela se sent, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Ce film donne l’occasion de retrouver l’ambiance du « Sting » de George Hill avec Newman et Redford, petit chef d’œuvre d’arnaque magistralement mise au point.



Lorsque Terry Benedict retrouve leurs traces, Danny Ocean et ses dix « collaborateurs »...

... savent qu’il va leur falloir se dépêcher afin de trouver l’argent qu’il leur réclame. Car ce sale type n’hésite pas à leur donner deux semaines pour le rembourser des millions de dollars qu’ils lui ont pris, alors que les compagnies d’assurances lui avaient déjà remboursé jusqu’au dernier cent. Dans quel monde on vit ma bonne dame !



Etant brûlé aux States, les onze amis arrivent en Europe, commençant par Amsterdam, ville suggérée par Rusty. Ce qu’ils ignorent c’est que ce dernier y a eu une amie de cœur, qui fait hélas partie de la police officielle. Gênant, d’autant plus qu’elle a tôt fait de le retrouver et de décider de le mettre avec toute la bande en prison. Il y a quelqu’un d’autre qui cherche des histoires à Ocean et sa bande, un certain Toulour, baron playboy de son état, arrogant, blasé et râlant parce qu’on prétend que Danny Ocean est le plus grand voleur de tous les temps après un certain LaMarc. Il lance donc un défi à nos amis, mais parfois le renard se fait piéger par le loup, c’est bien connu… Tess, la femme de Danny, va aussi être obligée de s’impliquer dans la combine malgré ses réticences. Bref des chassés-croisés entre les « bons » voleurs et le « méchant », sans oublier les flics de service dont on se demande parfois si leur cerveau leur sert à quelque chose. Le film nous emmène d’Amsterdam à Paris, en passant par le merveilleux Lac de Côme.




Inutile de le dire, je me suis amusée du début à la fin, grâce à la complicité des acteurs tous plus séduisants les uns que les autres, de George Clooney à Brad Pitt en passant par Don Cheadle, Matt Damon, Julia Roberts (excellente). Catherine Zeta-Jones est l’élément sérieux de cette comédie de dupes débridée. Dans laquelle figure cette fois le « frenchie » de service, à savoir Vincent Cassel, moins séduisant que son papa Jean Pierre, mais jouant à la perfection le dandy prétentieux et rancunieur.



Andy Garcia fait évidemment aussi partie de la distribution.


On retrouve, en vedettes invitées, quelques acteurs connus du grand écran, mais il faut les découvrir au fil du film. Ce qui est certain, c’est que l’arnaque mise au point est moins facile à comprendre que dans Ocean’s Eleven, ce qui est le seul bémol du film, mais qui laisse tout de même un petit sentiment de scénario non accompli.


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