Médiathèque (+ PLUS)

Wallace and Gromit in the Curse of the Were-Rabbit, de Nick Park et Steve Box

Wallace, le genial petit inventeur, et son indispensable chien, Gromit, se ont créé leur petite société de surveillance des jardins afin de supprimer de manière humaine les petites nuisances des jardins, tels les lapins amateurs de légumes. D’autant plus que sous peu le concours annuel du Légume Géant aura lieu à Tottington Hall, ainsi que le...

... veut la tradition depuis 500 ans. Cette manière humaine de se débarasser des lapins n’est quère du goût de Quatermains, le lord chasseur, qui estime que le seul bon lapin est un lapin mort ; comme il brigue les faveurs de l’excentrique baronne – Totty – pour les intimes, il fait semblant d’accepter que ce soit Wallace qui poursuive un lapin particulièrement vorace mettant en danger tous les légumes cultivés avec amour par les villageois.



L’inventeur ayant inventé une nouvelle machine, afin de vérifier si elle est opérative, décide de la tester sur l’un des lapins les plus voraces. Comme il s’agit d’une machine devant transférer des ondes du cerveau et que de plus elle fonctionne aux rayons de la pleine lune, ce qui devait arriver arriva : le lapin se transforme en monstre. Ne joue pas avec la nature qui veut et Wallace lui-même n’est pas à l’abri des mutations. C’est Gromit qui va devoir sauver la situation et son maître de Quatermaine, revenu à la charge à la demande de tous pour se débarrasser du grignoteur-fou.



On ne présente plus Wallace et Gromit, ni Nick Park qui nous avait aussi apporté « Chicken Run », où les humains étaient vraiment monstrueux ! Ici ils sont à la fois gentils et méchants selon que l’on touche ou non à leurs légumes.



Des multiples petits clins d’œil parsèment le film, peut-être pas nécessairement perceptibles aux jeunes générations : le lapin-garou géant, poursuivi comme King Kong par une meute enragée ; la poursuite en avions de manège par les chiens respectifs des personnages principaux, dont l’un est tout rouge comme celui du « Baron Rouge » (célèbre aviateur allemand de la première guerre mondiale) ; nommer le chasseur « Quatermaine » comme le célèbre Allan, chasseur célèbre des « Mines du Roi Salomon » et bien sûr la manipulation des cerveaux, comme dans Frankenstein !



La technique de la plasticine est totalement au point, les voix sont « british » à souhait. Ralph Fiennes surtout donne en tant que déplaisant Victor une très chouette performance. C’est à nouveau Helena Bonham-Carter qui prête sa voix à un personnage d’animation, ici Lady Tottington (Totty pour Wallace). Vraiment savoureux !



Petit cadeau d’avant le grand film, « The Christmas Caper » : un court métrage d’animation interprété par les pingouins de « Madagascar », plus fous que jamais, bien décidés à fêter Noël à leur manière. Un régal.



Ce n’est pas « Halloween » pour rien, avec tous ces longs métrages d’animation, bien de saison. On a même ressorti « The Nightmare before Christmas » de Tim Burton. Quel plaisir !


Imprimé depuis Cafeduweb - Arts (http://arts.cafeduweb.com/lire/10373-wallace-and-gromit-in-the-curse-of-were-rabbit-nick-park-steve-box.html)