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Harry Potter and the Goblet of Fire, de Mike Newell

“God I love magic” !

Ces paroles prononcées par Harry Potter au début de cette 4ème aventure cinématographique est exactement ce que je ressens : Bon dieu ce que j’aime la magie et surtout celle du cinéma qui permet aux adultes et aux enfants d’entrer dans le rêve et l’imagination d’un auteur.



Alors que j’avais eu énormément de...

... difficultés à entrer dans le quatrième volume des aventures de l’apprenti sorcier, une brique de 800 pages où l’action ne débute que vers le milieu et où l’on se rase sérieusement pendant 400 pages, on accroche immédiatement dans le film car dès le départ la magie fonctionne : dans le cauchemar récurrent d’Harry, dans le voyage à bord d’une botte de 7 lieues pour assister à la coupe internationale de Quiddich. Celle ci sera gâchée par les « Deatheaters », ces monstres à la solde de « qui vous savez », le sinistre Voldemort dont la résurrection est bien définitive à présent.



Harry Potter, dont le nom a été déposé à son insu dans le tirage au sort du concours pour le « sorcier de l’année », un piège de toute évidence pour le garçon trop jeune, va se retrouver confronté à trois épreuves plus dangereuses les unes que les autres, mais c’est la troisième qui lui révèlera le jeu d’un traître. Entretemps nos jeunes amis auront eu à assister au bal de l’année et trouver une fille quand on est timide et maladroit avec elles, c’est la galère, c’est sûr ! Harry connaît ses premiers émois pour la mignonne Cho Chang, hélas elle a déjà un cavalier.

Pourtant, même Hagrid le géant aura une compagne à sa mesure ……



Il connaîtra aussi le chagrin d’une amitié contrariée, heureusement de courte durée, sans oublier ne jamais savoir à qui se fier, la hargne de Draco Malfoy et son père, un allié de Voldemort.



Bref tout ce qui fait le monde des romans se retrouve transfigué à l’écran avec bonheur.



Chaque épisode filmé des aventures d’Harry Potter l’est par un autre metteur en scène. Ici c’est Mike Newell, celui des « Four weddings and a funeral » mais aussi de quelques aventures de la série télévisée “The Young Indiana Jones Chronicles”, qui s’attelle à la tâche.



Le seul hic des aventures de Potter, c’est la trame intriquée des histoires, parfois difficile à transposer parce qu’il faut en montrer beaucoup en peu de temps.



On sent bien que Newell aime les comédies douces-amères, cela se sent particulièrement dans les moments plus romantiques de l’histoire, comme les scènes d’avant et pendant le bal justement.



Cependant, le film est une réussite. C’est l’un des épisodes de HP que j’aimerais revoir lorsqu’il sortira en dvd. La mise en scène est somptueuse, les effets spéciaux bien dans le domaine du merveilleux et de l’imaginaire qui sommeillent en chacun de nous.



Je me demande toutefois s’il sera possible d’utiliser le charmant Daniel Radcliffe, la coqueluche de toutes les filles prépubères, jusqu’à la fin de la saga ? Déjà ici, il n’est pas totalement crédible dans le rôle d’un gamin de 14 ans et il reste encore 3 épisodes à filmer. Bien sûr, pour le premier épisode il avait l’âge du rôle, mais la cadence des films ne suit pas celle des livres, ce qui selon moi risque de poser problème.



Radcliffe est un Harry très craquant, mais mes préférences vont au rouquin Rupert Grint, au visage très expressif, dans le rôle de Ron Weasley ; il a un réel talent comique et selon moi, il vole la vedette à son copain.



Emma Watson est toujours aussi convaincante en l’intello de la bande, Hermione, toujours prête à aider grâce à ses talents intellectuels. La jeune actrice est en train de devenir une très jolie jeune fille, au sourire très mutin, au charme des plus sympathiques.



Les Britanniques Maggie Smith et Alan Rickman sont toujours de la partie dans le corps professoral, sous la direction de Dumbledore-Michael Gambon, remplaçant de Richard Harris entretemps décédé.



Celui que je plains le plus pour le reste de sa carrière cinématographique auprès des jeunes, c’est Ralph Fiennes, excellent acteur que l’on a vu dans des comédies romantiques avec plus ou moins de bonheur (« Maid in Manhattan » de sinistre mémoire par exemple avec Jennifer Lopez !, mais aussi et heureusement dans « The English Patient » ou « The End of the Affair », sans oublier « Schindler’s List » où il a montré toute l’ampleur de son talent) ; effectivement c’est à Fiennes qu’incombe le lourd tribut d’interpréter le monstrueux Lord Voldemort.



Des rumeurs circulent sur le fait que dans le dernier épisode Voldemort et Potter mourront tous les deux, l’un ne pouvant survivre à l’autre. J’espère que c’est une rumeur fausse, comme la plupart des rumeurs.



En tout cas, je le souhaite pour Ralph Fiennes, sinon il va entrer dans la légende comme l’acteur qui aura interprété celui qui tue H.P. !


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