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Lemony Snicket's, A Series Of Unfortunate Events

D’après les livres de Lemony Snicket alias Daniel Handler.



Un adorable petit elfe traverse des champs de fleurs, entouré d’oiseaux gazouillants et virevoltant dans un joli ciel bleu et soudain, le film s’arrête et le commentateur explique aux spectateurs que s’ils sont venus voir un dessin animé concernant un gentil petit elfe, il est...

... temps pour eux de quitter la salle car le film qui va suivre est tout sauf une jolie histoire où tout va bien.



Les enfants Baudelaire ont tout pour être heureux : des parents aimants, une superbe demeure, des talents multiples (Violet est l’inventrice, Klaus le lecteur avide et à la mémoire prodigieuse et Sunny qui n’a qu’un an gazouille et mord dans tout ce qu’elle peut) ; ils sont à l’abri de tout besoin, hélas le sort va les frapper lourdement. Un incendie ravage la demeure familiale et leurs parents périssent ; ils sont alors confiés à leur oncle Olaf, un (mauvais) comédien qui leur déclare d’emblée qu’il a décidé de s’approprier leur fortune tout en tentant de se débarrasser d’eux. Comme personne n’écoute jamais les enfants, malgré les plaintes des enfants Baudelaire, personne ne les croit et ils doivent exécuter les tâches les plus ignobles dans la maison de cet oncle dont ils n’avaient jamais entendu parler auparavant. Heureusement, ils sont ingénieux et ils se serrent les coudes dans l’adversité. Pourtant à l’occasion d’une bévue commise par Olaf, les enfants seront alors confié à l’oncle Monty, éleveur de serpents mais Olaf les ayant retrouvés, il parvient à se faire engager comme assistant ; une fois encore, personne n’écoute les enfants et l’oncle Monty meurt, assassiné. Après l’oncle Monty, les voilà confiés à leur tante Joséphine, charmante veuve excentrique qui tremble de tout ; au marché, elle est courtisée par un vieux marin, qui n’est autre qu’Olaf une fois encore déguisé, et personne à nouveau n’écoute les enfants. La malheureuse tante mourra aussi pour n’avoir pas voulu entendre les avertissements des jeunes Baudelaire qui sont à nouveau confiés à l’horrible Olaf. Finalement, au cours d’une cérémonie où il décide d’épouser Violet pour s’approprier la fortune Baudelaire, l’abominable comte sera démasqué et les enfants partent vers de nouveaux horizons. Hélas, le comte Olaf a pu s’échapper de prison, mais cela est une autre histoire comme disait Kipling.



Génial est le premier mot qui m’est venu à l’esprit à la fin de ce film ; un film pour enfants qui n’est ni un dessin animé, ni un film d’animation. Le message du film est que la vie n’est pas tout à fait noire ni tout à fait blanche, mais qu’elle se décline dans de multiples couleurs grises et que pour échapper aux difficultés, aux coups du sort, aux moments tristes, rien de tel que de se serrer les coudes.



Les jeunes interprètes sont parfaits dans leur rôle et c’est Jim Carrey qui interprète le comte Olaf, un déplorable comédien, ce qui permet à Carrey d’en faire des tonnes sans que ce soit déplacé. On retrouve avec plaisir Timothy Spall, un excellent comédien anglais bien trop rare sur les écrans. Meryl Streep est parfaite en tante farfelue et bien sûr, Billy Connolly et son adorable accent écossais est épatant en oncle aimant les serpents.

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