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Fantastic Four, de Tim Story

Revoilà donc une nouvelle version non-dessinée extraite des Marvel Comics, qui nous ont déjà donné les “X-Men”. Ici aussi, des humains sont des mutants, dotés de super-pouvoirs qu’ils mettent au service de la communauté.



Donc nous avons un grand méchant jaloux mégalomane, tout content de pouvoir humilier le premier de classe, qui croit...

... encore et toujours que le grand méchant mégalo jaloux n’est pas si méchant que ça ! Von Doom, le GMMJ, accepte de financer un vol expérimental sur base du projet du naïf génie scientifique ; même les remarques cyniques de son copain pilote Ben ne parviennent pas à entamer son moral. Mais Von Doom a une autre carte dans son méchant jeu : sa fiancée Susan est l’ancienne petite copine du gentil scientifique et de plus, il exige que Ben le pilote chevronné soit sous les ordres du frère de Susan.



Bref, comme tous les méchants il aime les situations compliquées qui mènent aux disputes et prises de bec !



Le frère est une espèce de petit génie sportif, pilote d’essai, dragueur et ado prolongé, un vrai frimeur, le genre qui me donne envie de lui balancer deux mandales, mais bon moi je ne suis pas vedette de cinéma …



Hélas, pendant le vol expérimental, les cinq (qui ne sont pas encore les Fantastic Four) sont exposés à des radiations cosmiques et reviennent sur terre avec un ADN totalement modifié. Ben le pilote, surtout, est gravement atteint, au point qu’il n’a plus du tout forme humaine, ce qui lui vaudra le surnom de « Thing » (Chose), par Johnny qui prend feu dès qu’il s’excite un peu (et il s’excite vite). Le gentil naïf scientifique qu’est Reed Richards devient une espèce d’homme élastique quant à la ravissante (et intelligente) Susan, elle devient invisible lorsque ses émotions la submergent. C’est un peu dommage pour le public masculin car elle est vraiment très jolie la jeune actrice Jessica Alba !



Mais le numéro cinq du vol spatial a aussi muté : lui il devient magnétique, capte l’électricité dans un corps qui devient en titanium. Il n’en faut pas plus au grand méchant mégalo jaloux pour se prendre pour un dieu invincible et commencer à chercher noise à la bande des 4.



Inutile de dire qu’on s’amuse bien avec ces « Fantastic Four » ; bien sûr il y a les effets spéciaux, mais ceux-ci semblent plutôt au service d’une histoire qui tient la route, plutôt que le contraire. Souvent on a l’impression que les acteurs et le scénario sont les faire-valoirs des effets spéciaux. Le scénario est plein d'humour et de bons sentiments, tous les acteurs sont bons, de l’ado prolongé au pilote devenu une chose en terre cuite, en passant par la jolie scientifique et le grand méchant mégalo, mais une petite mention spéciale peut être donnée à ce dernier interprété par Julian McMahon.



Par instant, on pense au film "The Incredibles", car les deux histoires ont des similitudes finalement.
Par ailleurs on n’a pas évité le cliché non plus : une jolie jeune femme finira par tomber amoureuse de « Thing », une jeune noire aveugle qui sait évidemment ce que c’est que de se sentir différent ! vous avez dit « cliché » ?

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