L’alliance de Tim Burton, Roald Dahl et Johnny Depp ne pouvait que donner un film magique, c’est chose faite avec ce merveilleux “Charlie & the Chocolate Factory”.
Pour la quatrième fois Burton et Depp travaillent ensemble pour notre plus grand plaisir de cinéphile, et c’est à nouveau une réussite.
Charlie, petit garçon très...
... très pauvre, aimerait bien faire partie des 5 gagnants du Ticket d’Or qui permettra de visiter la chocolaterie Wonka où travailla son grand-père quelque 20 ans auparavant, avant que Willy Wonka ne doive fermer ses portes parce que des ouvriers peu scrupuleux vendirent les secrets de fabrication à ses concurrents. Malgré les efforts de ses parents qui lui achètent une barre de chocolat, pas de chance, pas de ticket !
Mais dans les contes, les miracles arrivent et Charlie trouve un ticket ; en compagnie de son grand-père et des 4 autres gagnants flanqués d’un parent, il peut donc entrer dans le monde merveilleux de la chocolaterie et autres friandises. La ballade ne sera pas exempte de surprises pour tout le monde auprès de ce confiseur hors du commun.
Dans un délire d’humour, de poésie, de tendresse et parfois de cynisme, Tim Burton nous entraîne dans son monde féerique où l’on aimerait bien pénétrer aussi. En dehors de Johnny Depp, on retrouve le charmant Freddie Highmore qui avait joué avec lui dans « Finding Neverland » ; il est attendrissant, n’a pas du tout des tics d’enfant-acteur. Le maquillage « gothique » de Depp-Wonka est épatant, totalement glauque à côté des couleurs de sa chocolaterie et de ses visiteurs.
Tim Burton aime les histoires où la famille joue un rôle important, où il y a des blessures entre père et fils (rappelez-vous le formidable et imaginatif « Big Fish »).
Précipitez-vous, seul ou en famille, peu importe. C’est nettement mieux que « War of the Worlds » de Spielberg.