©

Hitchhiker's Guide to the Galaxy, de Garth Jennings

Arthur Dent n’a pas un très bon début de journée : d’abord la fille qui lui plaisait a été emballée par un frimeur en vaisseau spatial, non seulement sa maison va être rasée car elle se trouve sur le tracé d’une nouvelle route mais de plus, son copain extraterrestre lui annonce que d’un instant à l’autre la terre sera détruite, que leur seule...

... chance de survie est de faire de l’astrostop afin d’être embarqué dans un vaisseau de passage.



Le problème est que ce vaisseau est celui d’une bande d’extraterrestres pas sympas du tout, très laids qui ont décidé de détruire la terre parce qu’elle les gêne pour circuler. Du coup Arthur, voyageur très inexpérimenté qui aimerait bien boire une tasse de thé soit dit en passant, se trouve embarqué dans une aventure dont le seul guide valable (et pas cher du tout) est le « Hitchhiker’s Guide to the Galaxy » et qu’il ne doit surtout pas se séparer de sa serviette de bain !



Basé sur le bestseller de Douglas Adams, « The Hitchhiker’s Guide… » ne se raconte pas, tout comme on ne raconte pas les gags des Monty Python, des Marx Brothers, ou autres absurdes anglo-saxons qui devraient être remboursés par la sécu pour la pinte de bon sang qu’ils offrent et qui font que nos endorphines fonctionnent à tour de bras … enfin façon de parler !



On retrouve dans ce film des plus sympas une kyrielle d’acteurs anglais, tels Martin Freeman qui interprète un Arthur totalement dépassé par les événements, un peu trop « pépère » aux yeux de sa belle (qu’il retrouve d’ailleurs au passage), Bill Nighy toujours aussi pince-sans-rire, mais mon préféré dans cette aventure loufoque et déjantée est le petit robot maniaco-dépressif Marvin à qui l’excellent comédien britannique Alan Rickman prête sa voix inégalable.



C’est Stephen Fry qui est le conteur à la voix très british, avec ce petit quelque chose de snob et prétentieux, légèrement ironique, des aventures d’Arthur, jeune Londonien aimant le thé et le calme, l’un des deux derniers survivants de la terre I, mais qui vont pouvoir repeupler la terre II (quand on vous le disait qu’il fallait surtout pas essayer de comprendre !). Oh et j’ai failli oublier, l’un des méchants est interprété par John Malkovitch, dont le personnage fut écrit spécialement pour lui par l’auteur.



Douglas Adams avait écrit une série télé basée sur son livre mais n’était pas très enthousiasmé à l’idée d’en faire un film. Après une bagarre pour les droits avec les Studios Disney, bagarre qui dura 20 ans et au terme de laquelle Adams mourut d’un infarctus, l'auteur décida de réaliser le film. Après que Terry Gilliam et Jay Roach passèrent le flambeau de production à Garth Jennings, les fans d’Adams peuvent être rassurés, le film est un excellent tribut à son bouquin.



Un régal de film de vacances, et en principe vous aurez la réponse à la question vitale et existentielle que nous nous posons tous sur le sens de la vie.

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Discussions
Pas d'avis pour “Hitchhiker's Guide to the Galaxy, de Garth Jennings”
Participer à la discussion

Impossible de commenter cet article