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V for Vendetta, de James McTeigue

Dans une Grande-Bretagne futuriste et totalitaire, la jolie Evey, un soir, oublie de respecter le couvre-feu et se retrouve agressée par des policiers, dont elle est sauvée de justesse par un homme portant le masque de Guy Fawkes. L’homme a décidé de mener sa propre révolution et s’attaque tout d’abord au célèbre Old Bailey, mais son but précis...

... est évidemment le célèbre Parlement londonien, comme son homonyme historique. L’homme masqué propose à Evey de le rejoindre dans sa lutte, a-t-elle d’ailleurs le choix puisque désormais la police connaît son identité ?



« V » prend le contrôle des medias et appelle ses concitoyens à se révolter contre l’oppresseur, contre la dictateur, il les encourage à vaincre leur peur et lutter contre ce pouvoir qui leur a ôté tout droit de penser et de vivre. Mais Evey n’est pas prête, lorsqu’elle le sera ne sera-il pas trop tard, d’autant plus qu’un policier est sur ses traces et sur celles de son passé ?



N’ayant vu aucune publicité ni bande de lancement pour « V for Vendetta », j’y suis allée parce que le film est interprété par quelques-uns des meilleurs acteurs britanniques, à savoir Stephen Rea, Stephn Fry, John Hurt, Tim Pigott-Smith, sans oublier l’Américaine, la charmante Natalie Portman, excellente actrice elle aussi.
Du dessinateur Alan Moore je connaissais « The League of Extraordinary Gentlement » et « From Hell », dont on a également tiré deux très bons films. Les Frères Wachowski, les auteurs des « Matrix », ayant écrit le scenario, je me suis dit que ce film devait être un intéressant film de science-fiction. Je n’avais qu’à moitié raison, car en fait il s’agit de bien plus que cela.



« V for Vendetta » est un film qui touche à ce qu’il y a de plus important dans l’être humain, sa dignitié, sa liberté, la lutte contre les dictatures, la corruption et la haine qu’elles engendrent, sur les manipulations de quelques-uns pour faire régner la terreur. Comme tous les régimes totalitaires connus de la planète, et ils sont encore nombreux.
C’est l’histoire émouvante d’un homme dont on a brisé la vie, le corps, mais pas la soif de liberté de penser, qui n’aura vécu que pour sa vengeance – comme le Comte de Monte-Cristo, son histoire préférée – jusqu’au jour où sa route a croisé celle d’Evey.




L’histoire est complexe, l’héroïne (Evey) est une anti-héroïne, avec ses doutes, ses frayeurs, qui l’empêchent de s’impliquer, jusqu’au jour où la peur la quitte.




Stephen Rea parvient à rendre le flic à la poursuite d’Evey presque sympathique, en policier qui veut connaître la vérité, qui n’arrive pas à se contenter des réponses de ses supérieurs, quitte à risquer sa vie. Tout comme Stephen Fry, un présentateur télé qui un jour décide de se moquer du pouvoir au péril de son existence. Quant à John Hurt, on sait tout à quel point c’est un excellent acteur, mais dans le rôle du dictateur Sutler, je peux vous garantir qu’il vous fera dresser les cheveux sur le crâne.

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