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Factotum, de Bent Hamer

Directement inspiré de la vie de CHARLES BUKOWSKI et tiré de son roman éponyme, l'histoire de son alter ego littéraire Henry Chiniaski, qui erre dans L.A. à la recherche de petits boulots, n’importe quel petit boulot, de femmes, de clopes et d'alcool ... surtout d'alcool. Avec en tête, une seule passion : l'écriture....

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Des moments glauques, de l'humour désespéré, de l'humour tout court, un excellent film et une fantastique interprétation de Matt Dillon, une de plus après "CRASH" pour lequel il a reçu un oscar de la meilleure interprétation. Lui avoir confié le rôle principal dans FACTOTUM est un trait de génie de la part du metteur en scène. En 1987, Mickey Rourke avait déjà interprété « Barfly » dde Barbet Schroeder, basé sur un roman de « Buk », mais jouant dans un tout autre régistre que Dillon, Rourke donnait tout son poids au personnage, avec ses excès.

Le Belge Dominique Deruddere et Marco Ferreri se sont également inspiré de romans de Bukowski dans ces mêmes années 80.



Les rôles principaux féminins dans « Factotum » sont interprétés par Lili Taylor, absolument époustouflante en Jan, le grand amour de Chiniaski ; Marisa Tomei est l’autre élément féminin important.



C’est une histoire de tendresse, d’amertume, de désespérance et d’espoir pourtant. C’est l’histoire d’un homme en marge de tout, de sa famille, de la société parce que pour cet écrivain que personne ne publie, rien n’est plus important que d’écrire, rien d’autre ne compte et, comme il le dit si bien lui-même : « lorsque vous faites quelque chose, faites le à fond, sinon ne le faites pas du tout ! »



Le film donne réellement envie de (re)découvrir les écrits de Bukowski, sa désespérance, sa poésie. Charles Bukowski suscite une sorte d’attrait intello-romantique tout comme Jack Kerouac d’ailleurs. Longtemps Bukowski fut considéré comme faisant partie du « folklore intellectuel », à cause de ce goût pour l’alcool et les femmes, sans oublier la castagne. Ce mode réducteur de voir l’écrivain semble heureusement dépassé. Chez Bukowski cependant jamais de « happy end », son monde est complexe et tourmenté, cynique et sombre.

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