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Opal Dreams, de Peter Cattaneo

Les Williamson se sont installés dans le désert australien, dans la région des mines d’opales, un lieu désertique aussi peu accueillant que ses habitants. Le père tente en vain de trouver le filon qui les enrichira, la mère travaille comme caissière, les enfants vont à l’école… bref une famille qui semble normale.

Au sein de cette petite...

... famille courageuse, il y a un fils gentil qui adore son père et une enfant de 7 ans, rêveuse, ayant pour seuls amis, deux amis imaginaires Pobby et Dingan ; elle leur parle, joue avec eux, les emmène avec elle à l’école, oblige sa mère à leur mettre une assiette à table… Cette situation agace profondément les parents qui voudraient que Kellyanne se débarasse enfin de cette manie ridicule qui fait d’eux la risée du patelin. Quant à Ashmol, son frère, il en a vraiment assez de cette sœur excentrique dont il refuse de faire le jeu. Jusqu’au jour où Pobby et Dingan disparaissent, événement qui au lieu de satisfaire tout le monde, va précipiter le drame.



Le père, ayant voulu rassurer la petite fille, est allé « chercher » ceux qui n’existent pas et par erreur a empiété sur le filon voisin ; immédiatement le propriétaire l’assigne en justice et le village le traite de voleur ; la douce maman en perd même son emploi, mais le pire est que Kellyanne se met à dépérir, refusant même de se nourrir. Ashmol, d’abord réticent, n’en peut plus de voir sa petite sœur inconsolable et si malade ; il prend dès lors les choses en main. Pendant ce temps, un autre excentrique du village ayant un diplôme d’avocat décide de défendre le père et heureusement le juge chargé de l’affaire est un homme intelligent.



Après la comédie sur fond social et la comédie policière, Peter Cattaneo aborde à présent un drame familial poignant, bourré de bons sentiments, dans lequel il montre à quel point il est dur de s’installer dans un nouvel endroit et de s’y faire accepter.

Il a aussi voulu prouver à quel point il est important d’avoir un rêve, à quel point le pouvoir de l’imagination et de l’imaginaire sont nécessaires aux êtres humains de tout âge. Il réussit à émouvoir sans trop de mièvrerie, en adaptant au cinéma le court roman de l’anglais Ben Rice, dont la belle-famille fait partie des mineurs d’opale en Australie. Dans le générique final apparaissent les dessins des amis imaginaires d’enfants du monde entier.



Les acteurs du film sont tous Australiens.



La petite Kellyanne est interprétée par Sapphire Boyce, fraîche et assez naturelle ; personnellement je ne sais pas ce que pensent les pédo-psychiatres d’une situation telle qu’on la voit dans le film, mais j’ai trouvé ces amis imaginaires très pesants ; pour l’enfant c’est un moyen d’échapper à la froideur, aux préjugés des habitants de Coober Pedy, mais quel poids pour ses proches !



Son frère est interprété par Christian Byers et là, c’est du grand art ! à aucun moment il ne donne l’impression de jouer, tout en lui est naturel. Un très beau jeu de jeune acteur.



La tendre maman des enfants est interprétée par Jacqueline McKenzie que les amateurs de la série « The 4400 » reconnaîtront probablement. Rex, le père un peu dépassé par les événements face à l’hostilité villageoise, est interprété par Vince Colosimo.



« Opal Dreams » est un joli conte, où tout sonne très vrai et c’est je pense ce qui en fait la force.

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