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Rocky Balboa, de et avec Sylvester Stallone

Le plus important n’est pas de gagner !

Le jeune boxeur Mason Dixon, nouveau champion poids lourd, n’est guère apprécié du public ; il est arrogant avec la presse, imbu de lui-même, méprisant vis-à-vis des autres boxeurs. Bref il n’est pas un gagnant très élégant et ses promoteurs aimeraient bien redorer son image de marque, plus...

... personne n’acceptant une rencontre avec lui.

Un jeu video fait un tabac à Philadelphie ; d’après les simulations de ce jeu, seul Balboa – le presque soixanternaire – serait le seul à pouvoir battre le jeune loup actuel du ring, ce qui vexe considérablement celui-ci.
Intrigué par les résultats de ce jeu, Balboa se rend compte à quel point la boxe lui manque et il demande une nouvelle licence afin de pouvoir participer à des petits matchs locaux. Il est alors abordé par les publicitaires de Dixon, lui proposant un match-exhibition à Las Vegas, ce que le vétéran va accepter, suscitant la peur chez ses amis qui craignent pour sa santé et l’hilarité des commentateurs sportifs.

Je n’aime ni la boxe, ni les films de boxe. Ce soi-disant \\\\\\\"noble art\\\\\\\" qui consiste à se taper dessus pour que d\\\\\\\'autres puissent s\\\\\\\'enrichir ne m\\\\\\\'inspire guère de sympathie.
je n’ai vu aucun « Rocky », je n\\\\\\\'ai pas été émue par « The Champ » et je ne me suis certainement pas déplacée pour le très admiré « Cinderalla Man ».
Mais j’ai eu envie de voir ce sixième opus dans la saga de Balboa parce que j’étais intriguée de voir comment un papy comme Balboa/Stallone pourrait remonter sur un ring à son âge. J’avoue que j’ai trouvé cela un peu invraisemblable d’ailleurs, mais il n’empêche que j’ai vu un film poignant, plein de tendresse et d’auto-dérision, avec des touches d’humour qui joue évidemment sur les cordes sensibles du spectateur, avec quelques flash-backs de la vie d’antan du boxeur.
Il paraît que l’histoire reprend l’esprit de 1976, année du premier « Rocky » aux 3 Oscars ; je ne peux comparer, ne l’ayant pas vu.

Certains critiques cinématographiques ont trouvé le film « pathétique », établissant un parallèle entre le scénario et la vie réelle de Stallone, qui a évidemment pas mal de nanars à son actif, Stallone a connu des grands moments de popularité, puis quelques échecs qui l’ont fait tombé dans un semi-oubli.

Non seulement Sylvester Stallone a écrit et réalisé son film, mais il interprète évidemment le rôle principal. Il a donné le rôle de son opposant sur le ring au boxeur Antonio Tarver. C’est Milo Ventimiglia qui est Rocky Junior ; il interprète avec justesse ce garçon qui aime son père, mais voudrait tellement exister en dehors de la gigantesque ombre paternelle. Geraldine Hughes est Marie, l’amie fidèle et le rôle du bougon, voire très désagréable beau-frère Paulie, est repris par Burt Young.

Ce qui est sûr, c’est que grâce à ce « Rocky Balboa » - qui est finalement un honnête film de série B - Sylvester Stallone a écrit une histoire qui lui tenait apparemment à cœur, alors pourquoi pas ? Il y a eu de plus mauvais films que celui-là cette année.

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