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Les Rubikcubistes envahissent l'espace artistique

Lorsqu'il a inventé le Rubik's Cube en 1974, Rubik Ernő, ne s'attendait sans doute pas au déchaînement de passion qui s'en est suivi. HU170062 (c'est le numéro du brevet) s'est répondu à des millions d'exemplaires avant de disparaître presque complètement de la surface de la terre. Mais voilà qu'un groupe d'artistes, mené par un certain Space Invader, semblent comploter une seconde vague d'invasion.

Il faut dire que le carré magique se prête volontiers à l'art de la métamorphose. Organisé en milliers de petites pièces, le Rubik’s Cube permet de réaliser des motifs précis, des chefs d'œuvres de pointillisme pixelisés qui revisitent les techniques artistiques de Picasso, Duchamps ou Seurat. Les Rubikcubistes réalisent ainsi des tableaux en 3D, dont la taille et les couleurs sont tributaires de leur matériau. Un nouveau casse-tête qui ne les a néanmoins pas empêché de reproduire des œuvres aussi célèbres que La grande Odalisque d'Ingres ou La Joconde de Léonard de Vinci.




Qui sont ces envahisseurs d'un nouveau genre ? Un premier indice nous conduit sur le site de leur énigmatique chef de file, Space-invaders.com. On n'y trouve ni manifeste, ni biographie, ni photo de l'artiste. Pour brosser son portrait, il faut donc mener sa petite enquête sur Internet et recouper les informations. Comme son pseudonyme ne l'indique pas, Invader est un artiste parisien. Passionné de jeux vidéo, il fait revivre les Space Inviders, un jeu d'arcade développé à la fin des années 70. L'idée de départ est de favoriser la fuite des Aliens du jeu et de leur permettre de se matérialiser sur nos rues. Ils quittent donc l'écran vidéo pour réapparaître en carreaux de mosaïques sur les murs des métropoles, aux quatre coins du monde (Paris, Londres, Berlin, New-York, Tokyo, Dhaka, Melbourne, Mombasa, Katmandou...). On peut suivre la prolifération des Space Invaders grâce à une mappemonde, des plans locaux et des photos que l'on trouvent à la fois sur le site de l'artiste. Chacun peut donc participer à ce gigantesque jeu de piste, retrouver les petits personnages et cumuler des points de score.




Depuis 2005, Invader s'est attelé à son nouveau projet, Rubik Space. Il a réalisé plusieurs portraits qui ont été exposés qui ont été exposés dans des galeries parisiennes et londoniennes. Parmi ses sculptures, on peut citer un portrait de Florence Rey qui a nécessité l'utilisation de 221 Rubik’s Cube ; des portraits de Gene Simmons du groupe Kiss, de Jack Nicholson dans le film The Shining, de Frankenstein, ainsi qu'un triptyque du terroriste Carlos etc.



Sources : Weburbanist et Galerie Lefeuvre
Images: Jonathan Levine Gallery

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  1. http://www.savoir-inutile.com/faire-de-de-lart-avec-des-rubiks-cubes
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