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Calendar Girls, de Nigel Cole

Nigel Cole nous avait offert il y a 3 ans le sympathique film "Saving Grace", où Brenda Blethyn, duchesse ruinée se met à cultiver du cannabis pour sauver son domaine avec la complicité de tout le village.

Il nous offre un nouveau cadeau tout aussi sympathique grâce à "Calendar Girls" et sa panoplie d'acteurs anglais surtout connus par...

... le petit écran.



Dans le pittoresque village de Knapely, Yorkshire, les dames de plus de 40 ans se retrouvent le jeudi après-midi pour assister aux conférences et activités du Women's Institute dans l'église paroissiale. Parmi elle, Chris et Annie, amies de toujours, passent le plus clair de leur après-midi pliées en 2 par les fous-rires face aux explications passionnantes sur la vie extra-terrestre des brocolis, etc. Entre le golf, le tai-chi, le jardinage, la broderie et la pâtisserie, le temps s'écoule lentement, parfois de façon fort monotone. Heureusement qu'il y a le concours annuel de gâteaux avec obligation à être "fait maison" et qui permet à Chris de remporter la médaille du meilleur biscuit de Savoie (même s'il fut acheté chez Marks & Spencer !).
Lorsque le mari d'Annie est frappé de leucémie, Chris est là auprès d'elle pour la soutenir, ce qui lui fait constater le mauvais état de la salle d'accueil de l'hôpital local. Et puis John meurt et Chris, autant pour aider son amie à remonter la pente que pour réunir des fonds, décide d'organiser une activité charitable afin d'offrir un nouveau divan à l'hôpital. Et comme le W.I. vient de mettre le calendrier annuel à l'ordre du jour, elle propose autre chose que les verts pâturages du Yorkshire, si beaux soient-ils.

Sept de leurs copines sont immédiatement conquises par cette idée, le tout est de trouver le bon photographe, pas cher . Puis de faire taire les scrupules lorsqu'elles réalisent qu'elles vont devoir se mettre nues à 50 ans devant un autre homme que leur époux.

Mais n'oublions pas : la nudité artistique ce n'est pas bêtement du nu ! et puis comme le dit l'une d'entre elles : "si je le fais pas maintenant, quand donc le ferai-je !"

Pendant ce temps, lesdits époux se retrouvent au pub local, un peu estomaqués par ce que leurs adorables moitiés décident. Malgré quelques écueils, notamment de la part de la présidente pudibonde du W.I., nos allègres quinquas se lancent dans l'aventure et leur succès dépasse toutes leurs espérances.



Il n'y a pas, pour moi, un faux pas dans cette histoire. Les situations émouvantes (la maladie et la mort de John; les difficultés de couple de l'une des dames; les problèmes de Chris avec son fils ado, horrifié et déboussolé de voir la presse s'emparer de la nudité de sa mère), ou le film nous offre quelques moments hilarants (le choix du photographe, ensuite les séances de mises au point pour les prises de vues, là cela devient franchement du délire). De plus, o­n nous offre quelques très jolis paysages anglais. Cette histoire est basée sur des faits réels et les dames du Women's Institute de Knapely, Yorkshire, o­nt déjà récolté un demi million de livres sterling pour le fonds de lutte contre la leucémie.
Bien que les actrices les plus connues soient Helen Mirren et Julie Walters, respectivement Chris et Annie (excellentes et très belles), tous les acteurs jouent très juste, avec émotion, sans aucune sensiblerie inutile. Notamment, les derniers moments de John avec Annie sont d'une rare sensibilité et tendresse.

Le cinéma dit "social" anglais a encore quelques très beaux jours devant lui s'il continue à nous offrir des histoires de ce genre.

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