Une jeune mère parle à son psy du fils qu’elle a perdu 14 mois auparavant dans un accident d’avion qui coûta la vie à 7 autres enfants. Peu après, son époux et son psychiatre lui confirment qu’elle n’a jamais eu d’enfant, que tout cela est dû à un traumatisme dû à une fausse couche. Pourtant Telly sent bien qu’elle sait qu’elle a eu un enfant,...
... qu’ils étaient très proches elle et son fils. Elle rencontre un ex-joueur de hockey, alcoolique, qui nie avoir eu une fille, l’amie de Sam. Elle tente de raviver ses souvenis, n’hésitant pas à déchirer le papier des murs pour lui prouver que sa gamine dessinait dessus les murs de sa chambre ! Elle oblige l’homme à prononcer le nom de sa fille, mais entretemps la police, ensuite les fédéraux se mêlent de l’affaire. Entretemps le champion s’est souvenu de tout en prononçant le nom de la petite fille ; il décide donc d’aider Telly à découvrir ce qui est arrivé aux enfants disparus dans un accident d’avion.
Qu’on se le dise : les E.T. sont parmi nous et ILS NE SONT PAS GENTILS ! nous les humains nous sommes des cobayes pour eux. Les critiques cinématographiques ont qualifié ce petit film de Série B d’ »épisode des X-Files », sans plus. Peut-être mais le suspense fonctionne bien malgré tout. Si on ne cherche pas la vraisemblance, on marche. D’ailleurs qui irait chercher la vraisemblance dans un film de science-fiction … Hé ho !
En tout cas mauvais film ou pas, Julianne Moore apporte une fois encore la preuve de son immense talent ; elle est totalement crédible dans le rôle de cette mère désespérée, tourmentée, prête à tout pour retrouver son enfant et pourchassée par tous ceux qui veulent qu’elle oublie. Le trop rare Gary Sinise interprète le psy et dans celui du mari on retrouve Anthony Edwards, disparu lui non pas dans un accident d’avion, mais depuis qu’il a quitté les « Urgences ». Le film a peu d’effets spéciaux, le suspense étant maintenu par les mensonges et les ambiguïtés.
Une chose me frappe actuellement de la part des critiques de cinéma : tous les films doivent absolument véhiculer un message. Lorsqu’un film relève du simple divertissement, c’est un mauvais film. On vit une époque totalement INTELLO-RIGIDE et on finit par se sentir coupable de se détendre en toute simplicité.