©

L'Empire des Loups, de Chris Nahon

Anna, charmante épouse d’un énarque, ne reconnaît plus son mari ; elle a l’impression de sombrer dans la folie, elle pense reconnaître un homme qu’en principe elle n’a jamais vu…


Bref elle souffre à ce point d’hallucinations qu’elle consulte une jeune psychiatre. Pendant ce temps, à l’autre bout de Paris, un jeune flic est appelé sur les...

... lieux d’un crime particulièrement atroce ; une nouvelle jeune femme, mince, brune, atrocement défigurée, d’origine turque, travaillant dans un atelier clandestin, est retrouvée dans la Seine ; puisque c’est déjà la troisième victime, le jeune Nerteaux est convaincu qu’il s’agit d’un tueur en série. Il n’a d’autre choix pour l’aider dans son enquête que de solliciter l’aide d’un ex-flic, connaissant le quartier turc comme sa poche. Ce Schiffer est un type étrange, solitaire, déplaisant, pourtant ils devront faire équipe.



Anna, entretemps, découvre que sa vie n’est pas du tout ce qu’il paraît et elle fuit chez Mathilde ; c’est grâce à celle-ci que la malheureuse va enfin pouvoir découvrir qui elle est en réalité, mais ce qu’elle apprend est bien pire que les cauchemars qui la hantaient alors. Et pendant ce temps, nos deux gais lurons continuent à s’engueuler tout en enquêtant. Eux aussi découvriront que bien des choses, au sein de la police même, ne sont nullement ce qu’elles semblent être.



Re-belote, on retrouve les classiques ingrédients de Grangé (qui est d’ailleurs co-auteur du scénario tiré de son roman éponyme) : flic bourru, pas net, jeune flic plein d’enthousiasme, savant quasi fou, manipulations sur le cerveau humain, lavage de cerveau, trafics en tout genre, violence et pour finir, les derniers moments du film dans un endroit très isolé, en l’occurrence ici les Plateaux d’Anatolie. Bref, on prend les mêmes et on recommence. Je vais parfois voir un film uniquement pour un ou des acteurs ; ici c’est pour Jean Reno que j’aime grave, mais le scénario est totalment « déjà vu », c’est d’ailleurs le seul point positif que je trouve à J.C. Grangé : ses romans s’adaptent facilement à l’écran vu que la trame tient dans un timbre-poste ; en dehors de cela, ses romans sont écrits platement, sans élégance.



Heureusement, pour l'élégance il y a la très jolie Laura Morante en psychiatre compatissante et Arly Jover en jeune femme perdue à la recherche de son identité.

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Discussions
Pas d'avis pour “L'Empire des Loups, de Chris Nahon”
Participer à la discussion

Impossible de commenter cet article