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Anthony Zimmer, de Jérôme Salle

Ackerman, chef de la police, tente de convaincre ses supérieurs de lui donner tous pouvoirs pour coincer l’escroc-trafiquant Anthony Zimmer dont nul ne connaît plus ni le visage, ni la voix depuis qu’il a subi une intervention esthétique. Mais Ackerman connaît le point faible de Zimmer qui est la belle Chiara.



Dans le TGV qui le mène...

... vers l’arrière-pays du Midi, François Taillandier, grand amateur de polars, voit soudain s’installer devant lui une créature de rêve comme celles que l’on voit dans les magazines et cette superbe sirène non seulement s’intéresse à lui, mais de plus l’emmène au Negresco de Cannes. Ce n’est plus un rêve, c’est un conte des milles et unes nuits qui se réalise.




Sur le balcon, Chiara – car c’est bien elle – embrasse Taillandier et à partir de ce moment-là, la vie du pauvre homme est mais alors totalement en danger. Il est poursuivi par des tueurs, un jeune policier qui lui a filé un coup de main est retrouvé mort à son domicile et, bien sûr, la belle Chiara s’est volatilisée. Puis, voilà qu’elle réapparaît pour le sauver des griffes de ceux qu’elle a volontairement mis à ses trousses, sur les ordres de Zimmer.



Toute cette folle envolée trouvera sa fin dans la villa de Zimmer, Ackerman et la police ainsi que les tueurs de la mafia russe se retrouvant tous au même endroit dans l’espoir de coincer l’homme invisible.



Bien que la fin soit assez prévisible, voici un petit film de série B qui fait passer un bien plaisant moment. Les références à Hitchcock, émises par les critiques ne sont nullement un hasard pour le spectateur un peu féru de cinéma et du grand Al ! Hitchcock aussi aimait à mettre son héros, souvent un type assez banal, dans des situations non seulement peu banales mais où il a absolument tout le monde à ses trousses, tant les flics que les assassins, et il finit emballer la jolie fille, en plus !



Inutile de la ramener en parlant de la beauté et du talent de Sophie Marceau, elle est tellement lumineuse qu’elle éclipse tout le monde, elle embobine Attal comme pas deux, joue à la fois de son ironie, de sa douceur ou de son cynisme ; Yvan Attal que je n’imaginais pas du tout dans un film d’action se défend vraiment pas mal, mais alors cerise sur le gâteau : revoir ENFIN le séduisant Sami Frey, qui n’a rien perdu de sa prestance, de sa séduction. On retrouve aussi dans un rôle secondaire Daniel Olbrychki, l’acteur polonais qui joua dans « Les Uns et Les Autres » de Lelouch.



Anthony Zimmer est un agréable moment de cinéma, et puis l’ai je déjà dit ? il y a Sami Frey.

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