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Lemming, de Dominik Moll

Fallait bien qu’un jour ça m’arrive : voilà LE film auquel je n’ai strictement RIEN compris.



Après les frissons occasionnés par « Harry un ami qui vous veut du bien », je me suis laisser tenter par ce nouveau film de Dominik Moll, un réalisateur qui avoue lui-même vouloir laisser ses histoires en points de suspension … et bien là, on...

... peut lui dire que c’est gagné ! Pour être en suspension, son histoire est en suspension, en tout cas dans ma tête.



Donc ça commence simple, mais fort : un jeune couple invite le patron du mari et son épouse. Le jeune couple va bien, ils sont heureux. L’autre couple va mal et ça se voit aussi ! L’épouse du patron, mal dans sa peau, est agressive avec tous et passe ses nerfs non seulement sur son mari mais sur le jeune couple. Puis, attirée par eux, semblable à ces gens malsains qui ne supportent pas le bonheur des autres, elle va s’immiscer dans leur histoire et se suicider chez eux. Jusque là, ça va.



Mais à partir de là, cette histoire part dans tous les sens : paranoïa, métamorphose et/ou dédoublement de personnalité, fantasmagorique, bref toute la panoplie y passe de ceux qui écrivent une histoire sans y croire, en ne sachant pas trop comment la finir. Il y a évidemment les acteurs, qui furent une des raisons de ma motivation à aller voir « Lemming » : Les deux Charlotte, Rampling et Gainsbourg sont excellentes, Laurent Lucas en jeune époux dépassé par les événements est très bon aussi et naturellement, André Dussolier dans le rôle d’un homme peu clair, un peu glauque, est encore meilleur, mais bon ça ce n’est pas une surprise : Dussolier parvient à être bon dans n’importe quel rôle, même dans un film comme « Tais-toi ! ».
Heureusement je ne suis pas la seule, depuis d’autres copains/copines m’ont demandé ce que j’avais compris moi? Réponse : rien, comme eux. Si l’un de ceux qui liront cette petite critique pouvait me l’expliquer, il/elle aura droit à ma reconnaissance éternelle, j’aimerais ne pas mourir idiote, ce qui n'est même pas assuré !



Certains critiques parlent d’un thriller à la Hitchcock?
même pas vrai ! Hitchcock j’ai toujours tout compris !



Pour ce qui est du « lemming » du titre, je n’arrive pas non plus à comprendre pourquoi on en fait tout un plat, tout le monde a l’air de découvrir ces mignonnes bestioles ? on en parlait déjà dans le sympathique film des années 60 « Come September », avec Rock Hudson et Gina Lollobrigida. Et c’était une petite bestiole nettement plus drôle dans ce contexte-là !

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