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Monster-in-Law, de Robert Luketik

Charlie (diminutif de Charlotte) rêve au prince charmant (comme toutes les autres filles de la terre) ; styliste ne perçant pas, elle pratique toutes sortes de petits boulots rigolos, allant de réceptionniste dans un cabinet médical à promeneuse de chiens, en passant par assistante de sa copine traiteur .



C’est dans le cadre de ce...

... boulot qu’elle rencontre le plus que séduisant Dr Kevin Fields, la proie de toutes les filles à marier, célibataire, pas « gay », sensible, attentionné, drôle. Bref, c’est LUI !



Viola Fields était depuis toujours la vedette incontestée de la télé américaine ;journaliste célèbre, elle a interrogé les personnages les plus importants de notre époque. Lorsque la chaîne de télé décide de la remplacer par quelqu’un de jeune, répondant à un public moins intellectuel mais important dans l’audimat, elle pète un câble grave. Heureusement il lui reste son fils. Mariée quatre fois, elle n’a qu’un amour, LUI, le séduisant docteur de Charlie. Inutile de dire que lorsqu’elle apprend qu’il veut épouser Charlie, alors qu’elle, sa mère, sort à peine de centre de repos (et cure de désintox !), elle va se déchaîner pour séparer les amoureux. Mais c’est un conte de fées, donc « happy end » oblige.



Revoilà donc le thème cher à Hollywood : « Cendrillon » ; celle-ci est malheureusement interprétée par Jennifer Lopez qui ne semble toujours pas avoir compris qu’elle devrait se contenter de chanter et danser. Lorsqu’elle parle sa voix est aussi déplaisante que son physique est superbe, elle est nasillarde ; quant à son jeu d’actrice, passons. Même dans une comédie, ça craint.



Le (trrrrrrrrrrès) beau Michael Vartan est le prince charmant mais dans le rôle de la « méchante fée, sorcière » la seule, vraie vedette de ce film c’est la seule et unique, époustouflante Jane Fonda.



Sa dernière parution à l’écran était dans « Stanley et Iris », en 1990, c’est dire si elle manquait à ses fans, dont je suis. Même dans un film fade, elle est épatante. Bien sûr elle en fait des tonnes, trop disent certains, personnellement je l’ai trouvé parfaite, parce que « trop » justement. Elle est d’une méchanceté, d’une drôlerie à toute épreuve, habilement aidée par Wanda Sykes dans le rôle de Ruby, son assistante, ironique, cynique aussi drôle que sa patronne. Je recommande notamment la scène où Fonda interroge une bimbo style "Britney Spears", un régal.



Et puis, Nicholson, DeNiro, Pacino cabotinent tout aussi régulièrement sur les écrans et le public ne les boude pas, alors pourquoi bouderait-on Jane Fonda, qui en plus d’être une magnifique actrice, est aussi une femme honnête et généreuse qui ne renie aucune des convictions ni des positions prises dans sa jeunesse ; rien que pour cela elle vaut le déplacement.

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