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Poupées Russes (Les), de Cédrix Klapisch

Le revoilà enfin, ce Xavier qui m’avait tant agacée dans « L’Auberge Espagnole », l’un de ces petits bijoux de films que l’on n’oublie pas de sitôt tant ils sont sympas.



Re-belote avec « Les Poupées Russes ». Xavier a vieilli mais certainement pas mûri ; il est toujours aussi agaçant, ne sachant toujours pas ce qu’il veut, sauf devenir...

... écrivain ce qui n’est guère une sinécure.



Tantôt nègre pour gens fameux, tantôt écrivaillon de petits articles qui n’intéressent pas grand monde (un peu comme moi quoi !) ou alors scénariste pour une sitcom des plus sirupeuses et débiles. En plus de tout cela, il doit faire et du baby sitting et du papy sitting, bref pas un moment à soi !



Quant aux femmes, elles défilent dans sa vie, ses deux seuls vrais points d’attache étant son ancienne fiancée Martine et sa copine homosexuelle Isabelle. Finalement, mondialisation oblige, il se retrouve à devoir défendre sa série stupide avec la télé londonienne où il retrouve l’adorable Wendy. Finalement il se demande si ce n’est pas elle, la femme de sa vie … mais d’autres jupons passent encore par là qui l’entraîneront jusqu’à Moscou.



Heureusement, il y aura St-Petersbourg où toute la bande de l’Auberge Espagnole se retrouve au mariage de William, frère de Wendy.



Donc Xavier, très bien interprété par Romain Duris m’a toujours autant agacée, mais je n’ai jamais supporté les hommes-enfants ou les ados attardés ; ceci dit, il m’a bien fait rire avec ses humeurs caractérielles. Pour moi ce sont les femmes qui sont les réelles vedettes du film de Klapisch, qui s’y entend à nous faire passer des moments de tendresse et d’humour.



D’Audrey Tautou à Cécile de France, en passant par Kelly Reilly et la délicate Evguenya Obraztsova, sans oublier la superbe Aïssa Maïga, elles sont toutes magistrales, excellentes, drôles, intelligentes. Bravo à Klapisch d’aimer autant les femmes et de les rendre sympathiques. Il nous entraîne dans un tourbillon de sentiments tendres ou doux-amers qui ressemblent parfois à la vraie vie, parfois à autre chose qu’on aimerait vivre.



A voir absolument.

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