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Girl in the Café, de David Yates

Sur un scénario de Richard CURTIS - le tout grand copain de Rowan Atkinson, pour qui il a écrit une bonne partie de scenarii (Mr. Bean, Blackadder, etc). Sans oublier les scenarii de "Love Actually, Four weddings and a funeral" entre autres. --



Si je mentionne exceptionnellement un téléfilm dans ces pages où l’on me fait l’honneur...

... d’éditer mes petits textes sans importance, c'est parce qu'il fait partie de ce courant magnifique de solidarité qui unit le monde ce weekend, à savoir les concerts LIVE 8, à l'instigation de Bob Geldof qui, il y a 20 ans, avait réuni le monde pour LIVE AID.



"The Girl in the Café" est l'histoire de deux êtres très seuls, l'un est un célibataire timide, maladroit quand il aborde les gens, membre de la commission qui va se rendre à Reykjavik dans le cadre du prochain congrès du G8. L'autre est une jeune femme un peu mystérieuses, sur laquelle il n'apprend rien car elle ne se livre pas. Impulsivement il va lui demander de le suivre au congrès, et tout aussi impulsivement lui confie ce sur quoi il travaille. Et Gina va commencer lentement mais sûrement à harceler Lawrence et ses patrons à chaque rencontre afin de leur faire prendre conscience qu'ils pourraient changer quelque chose. Inutile de dire que ses commentaires ne sont pas réellement bienvenus, surtout ceux qu'elle exprime lors du grand dîner de fin de travail, avec le premier ministre, et précédant les réunions de décisions finales. Avant de se faire expulser, elle claque les doigts en leur disant "voilà, encore un enfant qui vient de mourir".



Raconté comme cela, le film paraît un stupide mélo, mais pas du tout. D'abord, le scénario est écrit par un Anglais spécialiste du genre un peu aigre-doux, mélangeant habilement tendresse, humour british et réflexions parfois un peu amères sur notre société. Son propos délibéré est de nous faire prendre conscience à travers une histoire d'amour naissant, et qui en restera sans doute là, que nous tous, tant que nous sommes, pouvons aider le monde à devenir meilleur. Ce qui est exactement le message de Geldof : ce sont les gens qui élisent les politiciens qui ont le pouvoir, pas le contraire.



Le téléfilm est magistralement interprété par Bill Nighy, le comédien qui vola la vedette à tout le monde dans "Love Actually"; il porte l'histoire sur ses épaules, secondé par une série de comédiens anglais, parmi lesquels Corin Redgrave et Kelly McDonald, dans le rôle de Gina, celle par qui "le scandale arrive". Le film se termine cependant sur une note d'espoir, espérons que pour une fois ce ne soit pas que du cinéma.



Pour l'instant se déroule à Edinbourg un G8 altermondialiste, en attendant le sommet de mercredi. Personnellement je ne trouve pas normal que 8 hommes réunis dans un bureau, fût il rond et large, tiennent le sort du monde entre leurs mains. J'espère en tout cas que l'objectif des megaspectacles à Tokyo, Philadelphie, Versailles, Hyde Park à Londres, Moscou, Johannesburg, soit porteur du message du monde et que l'Afrique va cesser de mourir lentement mais sûrement.



Plus de justice dans le monde, moins de pauvreté. Il est temps que nous soyons la génération qui fasse bouger les choses. Ce message est celui de Nelson Mandela, qu'il soit aussi celui de tous.



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