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Hwal, de KIM Ki-duk

Sur un vieux rafiot perdu au milieu de la mer, un vieux pêcheur décompte les jours où il épousera la très jeune fille qui vit là avec lui depuis dix ans, lorsqu’elle aura atteint ses 17 ans, quitte à donner un petit coup de pouce au temps, en cochant quelques dates supplémentaires pour faire avancer le calendrier. Sinon il joue d’une musique...

... lancinante avec son arc, ou bien il s’amuse avec sa jeune compagne à de surprenants jeux divinatoires : elle sur une balançoire, lui qui balance des flèches pendant son mouvement !



Le bateau loue des emplacements à des pêcheurs dont les rires gras commencent à sérieusement irriter le vieux bonhomme, qui les agresse régulièrement avec ses flèches. Les choses vont se compliquer lorsqu’un étudiant s’intéresse à la jeune fille et décide de l’arracher aux griffes du bonhomme, allant même jusqu’à tenter de retrouver ses parents.



De ce réalisateur coréen, j’avais beaucoup apprécié « Spring, Summer, Autumn, Winter and Spring » ; pour cette raison je voulais voir « The Bow », pensant retrouver ce même esprit lent et méditatif, sur des images superbes.



En guise d’images j'ai failli me taper un mal de mer puisque tout se passe en plein milieu d’une mer d’huile d’accord, mais ça tangue un peu quand même !



Pour la lenteur du sujet, je n’ai pas été déçue, pour être lent, c’était lent ; même que pendant une heure il ne se passe rien, dans les vingt dernières minutes par contre, tout se précipite avec une métaphore à la clé, on se croirait dans de la science-fiction. En plus, on baigne (normal sur la mer … pas pu m’en empêcher !) dans le syndrome de Stockholm



Ici c’est vraiment « Pervers Pépère », l’humour en moi. Quant à la ravissante petite actrice qui interprète la jeune femme, elle promène où un air totalement niais quand elle est contente, où un air très fâché ! Pathétique !


Quelle déception ! on m’avait déconseillé d’aller voir ce film et les critiques étaient unanimes sur sa médiocrité, mais bon je suis du genre têtu, j’avais envie de revoir un film de ce réalisateur, j’aurais mieux fait de voir « Bin Jip ».

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