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The Da Vinci Code, de Ron Howard

Robert Langdon, spécialiste des symboles venu de Harvard pour une conférence à Paris, a un rendez-vous avec Saunière, conservateur du Louvres, qu’il retrouve hélas assassiné sous le portrait de la Joconde, dans une pose choisie par lui.



L’homme, semblerait-il, faisait partie d’une société secrète ; il a dissimulé des indices que seule...

... sa petite-fille, Sophie Neveu, spécialiste dans le décryptage des symboles, pourra comprendre.



Non seulement les deux protagonistes deviennent suspects aux yeux de la police, mais de plus ils ont un moine assassin sur leurs traces, ainsi que d’autres personnages étranges.



Un jeu de piste va les entraîner à travers Paris et ses environs jusqu’en Angleterre où ils découvriront le fin mot de l’histoire, un secret gardé depuis des siècles et qui pourrait changer la face de l’Histoire et de la chrétienneté.



Mises à part toutes les polémiques ridicules du Vatican autour de cette histoire de pure fiction, le film de Ron Howard est quasi supérieur au roman. Ce dernier, bien que passionnant, n’était pas écrit d’une manière fort attrayante, mais le film c’est du tout bon cinéma d’action, l’un de ces films qui vous accroche à votre fauteuil et vous tient en haleine jusqu’à la fin.



Tom Hanks, légèrement plus rond que d’habitude, aux cheveux plus longs également, ce qui le rajeunit bien, est bien sûr à la hauteur dans le rôle de Langdon ; quant à Audrey Tautou, même si elle n’est pas mon actrice préférée, elle est tout à fait formidable en Sophie Neveu, un peu mystérieuse, mais très dynamique lorsque nécessaire.



J’ai retrouvé avec plaisir l’un de mes acteurs-chouchoux, à savoir Jean Reno qui est impeccable dans le rôle du capitaine Fache, policier qui soupçonne tout et tout le monde ; il a pour adjoint le lieutenant Collet, interprété par Etienne Chicot, un acteur qui s’est fait bien trop rare sur les écrans.



Les « méchants » de l’histoire sont interprétés par Paul Bettany et Alfred Molinas. Quant à Ian McKellen, excellent acteur shakespearien, il n’y a rien à en dire d’autre sinon qu’il faudrait aller voir ce film uniquement pour lui.



Je regretterai seulement la fin un peu "bâclée", dans la mesure où la révélation des secrets est plutôt longue dans le roman et un peu trop écourtée dans le film qui est cependant déjà long, mais pas trop long ce qui est un compliment de ma part.



Et c’est à lui d’ailleurs que je donnerai le mot de la fin de ce petit exposé : lorsqu’on demande à McKellen ce qu’il pense de tout le ramdam fait par le clergé autour de cette histoire, l’acteur répond avec son humour très british et pince-sans-rire : « l’Eglise a toujours eu des problèmes à accepter l’homosexualité ; elle devrait être satisfaite, dans le film il est prouvé que le Christ ne l’était pas » !

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