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OSS 117, Le Caire Nid d'Espions, de Michel Hazanavicius

A la fin de la deuxième guerre mondiale, Hubert Bonisseur de la Bath et son ami Jack Jefferson sauvent in extremis les plans des V2,pendant qu’ils jettent le général nazi du haut de l’avion en vol.
Dix ans plus tard, OSS 117, nom de code d’Hubert, est l’homme du président Coty ; dès qu’il y a une mission délicate, c’est lui qu’on envoie. Il est...

... donc bien l’homme de la situation à envoyer au Caire, ville devenue un vrai nid d’espions depuis que le colonel Nasser a renversé le roi Farouk.


Américains, Anglais, Soviétiques, tout le monde voudrait sa part du gâteau, sans oublier les membres de la famille de l’ex-roi, les Aigles de Khéops, une secte fanatique musulmane. Pour OSS 117, le coup est dur aussi car son ami a disparu. Au Caire, il est confié à la secrétaire de Jack et, en guise de couverture, gère l’entreprise de poulets du disparu. Il est suivi par tous, il poursuit tout le monde, échappe à des attentats, bref la routine pour un espion, sans oublier la séduction des superbes jeunes femmes qui l’entourent. Et pourtant, OSS 117 est tout sauf une lumière, il est suffisant, limite raciste, vole les idées des autres.


Même si je n’ai pas ri à gorge déployée, j’ai beaucoup souri à la performance de Jean Dujardin, excellent dans cette parodie de James Bond, la caricature est poussée à l’extrême, Dujardin ressemble à Sean Connery (jeune) comme un clone. Le film est à prendre au second degré, du début à la fin. Une bonne surprise également est la reconstitution des années 50, bravo aux décorateurs.


L’histoire, comme les acteurs, ne se prennent pas au sérieux. On passe un moment distrayant.



Pour les passionés d’histoire du cinéma (dont je suis), on peut rappeler qu’OSS 117, héros de Jean Bruce, avait déjà été porté à l’écran dans les années 60 (OSS 117 se déchaîne, Banco à Bangkok pour OSS 117, Furia à Bahia, etc) – en tout, 7 romans avaient fait l’objet de films d’action mais sérieux ceux-là, non parodiques, dont le tout premier fut « OSS 117 n’est pas mort » tourné en 1956 et dans lequel on retrouvé une série d’acteurs français célèbres du moment. Les autres titres eurent un certain Frederick Stafford, dans le rôle de l’espion et à chaque fois, des metteurs en scène connus s’y collèrent, tels Michel Boisrond ou André Hunebelle, pour ne citer que ceux là. Les actrices qui donnèrent la réplique à Stafford étaient entre autres Marina Vlady ou Mylène Demongeot et même Edwige Feuillère. OSS 117 était la réponse française à l’engouement des James Bond, mais ne rencontra jamais le même succès.

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