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American Dreamz, de Paul Weitz

Le présentateur de l’émission de télé-réalité « American Dreamz » est las de ce cirque, il méprise tant les candidats que les concurrents mais comme il adore être populaire, il est décidé de se relancer une fois encore dans l’aventure si stupide soit-elle. A des milliers de kilomètres de là, dans un camp formant les terroristes, un jeune homme...

... s’amuse entre deux entraînements (ratés !) à chanter et danser sur des airs américains décadents laissés par sa mère morte dans une explosion due aux Américains.

Aux Etats-Unis, le président s’ennuie un peu, il aimerait rester au lit le matin à lire les journaux, il vient d’y découvrir plein d’infos très intéressantes mais son chef de cabinet préfère qu’il lise les résumés qu’on lui donne et qu’il se rende populaire en se trouvant partout où il est important qu’il soit vu. C’est pour cela qu’il sera l’invité d’honneur afin de féliciter le gagnant de l’émission la plus populaire au monde « American Dreamz », sans oublier de mettre son oreillette afin de répéter ce qu’on lui dit (non ? vraiment ? ça vous rappelle quelqu’un ?). Bref tout ce petit monde s’embête copieusement mais succès oblige.



Le réalisateur Paul Weitz qui avait déjà abordé le monde des affaires à l’américaine où dès 40 ans on est mis sur la touche ou carrément renvoyé, s’attaque cette fois à une émission style « StarAc » ou « Nouvelle Star », exemple type de la sous-culture que nous offre la télévision.



Du Wisconsin, dans un village de l’Amérique profonde, jusqu’à Orange County où vit une famille d’Iraniens aisée, ayant accueilli le jeune ex-futur terroriste, grand fan de musique, on assiste aux sélections et sont retenus la blonde Sally, vrai clone de Britney Spears ainsi que Omer, le jeune réfugié. Sans parler de tous les autres qui seront éliminés l’un après l’autre jusqu’à ce qu’il ne reste que la blonde idiote et le jeune Iranien, hélas rattrapé par les terroristes qui veulent qu’il gagne afin de se sacrifier. Il devra se faire exploser en serrant la main du président …



Hugh Grant en Martin Tweed, le présentateur cynique prétentieux, mégalo, presque « vieux beau », en tout cas vrai salopard, est formidable. Il casse son image de jeune premier romantique et c’est une réussite. Dennis Quaid dans le rôle du président-marionnette a l’air de s’amuser beaucoup et il est tout aussi épatant ; quant à William Dafoe, il est tout aussi formidable en chef de cabinet mégalo, style Rumsfeld (dont il s’est même donné le look).



Les trois acteurs semblent réellement s’être bien amusés dans leurs rôles respectifs.
Hugh Grant, dans une interview récente, disait adorer l’humour noir et on le croit volontiers dans cette prestation.

Les autres acteurs sont tout aussi crédibles, surtout les familles des candidats, qui sont très bien caricaturisées.



Sans oublier évidemment le fond de guerre d'Irak et la parano terroriste toujours présente, malheureusement guerre et terrorisme sont tournés en dérision, ce qui met quand même mal à l'aise.



Et évidemment, tout le monde est scotché devant la télé pour élire les candidats et faire gagner celui que l'on préfère, avec une image de l'Amérique profonde plutôt ridicule.



Sans oublier le fond de guerre d'Irak et la parano terroriste toujours présente, malheureusement guerre et terrorisme sont tournés en dérision, ce qui met quand même mal à l'aise.



Et évidemment, tout le monde est scotché devant la télé pour élire les candidats et faire gagner celui que l'on préfère, avec une image de l'Amérique profonde plutôt ridicule.

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