©

Volver, de Pedro Almodovar

Dans les faubourgs d’une ville de la Mancha, trois générations de femmes se battent pour leur existence, sur fond d’éoliennes ayant remplacé les célèbres moulins à vent.

L’homme de la Mancha ici est le réalisateur Almodovar, qui comme tout espagnol ou sud-américain qui se respecte, adore le surnaturel, les superstitions. Mais en plus, il aime...

... les beaux portraits de femmes et les met parfaitement en scène.



Raimunda est mariée à un ouvrier au chômage, qui lorgne un peu trop du côté de leur fille adolescente. La sœur de Raimunda est moins flamboyante et c’est peut être pour cette raison que leur mère, décédée dans un incendie, lui apparaît avant de se révéler au reste de la famille ! Lorsqu’il lui faut aider sa fille, Raimunda va soulever des montagnes (ou du moins un congélateur) pour y arriver ; elle trouvera une aide précieuse auprès de ses amies et voisines, tout comme au village de leur enfance, sa tante a trouvé de l’aide auprès de la fille d’une amie.



« Volver » louche un peu du côté du surréalisme, il est vrai que dans certaines contrées les morts font partie de la vie des vivants, quelque chose que nous, gens du Nord, n’acceptons pas facilement.



Ces très beaux portraits de femmes sont interprétées par des comédiennes-fétiches d’Almodovar, de Carmen Maura à Penelope Cruz, qui trouve ici l’un de ses meilleurs rôles et un look qui n’est pas sans rappeler Sophia Loren à ses débuts (décolletés pigeonnants et jupes moulantes). La fille de Raimunda est interprétée par la charmante Yohana Cobo ; la plus sympathique à mes yeux est Soledad, interprétée par Chus Lampreave et la plus émouvante est très certainement l’amie du village, Agustina tellement désireuse de savoir ce qu’il est advenu de sa mère.



Prétendre que j’ai été « transportée » comme je l’ai entendu dire par d’autres spectateurs est certainement très exagéré, j’ai passé un très agréable moment de cinéma, grâce à une histoire tout à tout ludique, émouvante, pleine d’humour grinçant, mais en définitive assez hollywoodienne dans sa structure.

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Suggestion de mots-clefs : volver discution ;
Discussions
Pas d'avis pour “Volver, de Pedro Almodovar”
Participer à la discussion

Impossible de commenter cet article