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Entente Cordiale (L'), de Vincent de Brus

A Baïkonour, Russie, un géorgien ancien membre du KGB, reconverti mafieux trafiquant d’armes (d’accord c’est pas original !), vole une puce, véritable révolution nanotechnique qu’il a l’intention de vendre au plus offrant. La Russie, par l’intermédiaire de la France, veut récupérer cette arme des plus originellement mortelle. Viktor Zilenko, le...

... trafiquant, ne désire traiter qu’avec un petit diplomate français, François de la Conche qui après une bévue s’est retiré dans son domaine ancestral qui tombe en ruines … mais quelles ruines, comme il le dit lui-même : que de l’Histoire avec un grand H. Et dire que son épouse veut le transformer en centre de thalasso pour rentabiliser. Comme si on rentabilisait l’Histoire.


De la Conche, c’est le petit aristo psycho-rigide, imbu de sa personne, persuadé de qualités qu’il est loin de posséder et que tout le monde déteste, mais puisque le Russe refuse un autre intermédiaire, faudra bien se résigner. Il demande un interprète, qui le déteste tellement qu’il utilise un subterfuge pour se faire remplacer par Moindrau, petit interprète à l’Unesco et qui a plus de dettes qu’on peut en rêver.


La transaction doit se faire à Londres dans la suite d’un hôtel des plus huppés et puis voilà qu’un traître s’est immiscé dans l’affaire et la pétarade commence. Voilà nos deux Français embarqués dans une aventure où l’un des deux est recherché par Scotland Yard comme ennemi public N°1. De chez la fiancée indienne de Moindrau à une ex-petite amie de Conche, directrice du zoo, les deux anti-héros arriveront ils à prouver leur innocence et rendre la puce à l’état français ?



Sympathique « buddy movie » à la française qui mêle adroitement espionnage et comédie.

Christian Clavier est parfait en aristocrate prétentieux et Daniel Auteuil lui renvoie la balle avec beaucoup d’humour en interprète menteur et asthmatique. L’Anglaise Jennifer Saunders est la sympathique directrice du zoo conduisant comme une dingue dans les rues de Londres. Au passage on retrouve John Cleese en directeur de banque.

On sourit tout le temps, tout au long du film car les deux interprètes principaux semblent avoir développé une complicité qui se sent dans leur jeu. Un bien sympathique moment de détente que cette « entente ».

Et Londres est toujours aussi belle !

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