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Going Postal


Cette mini-série de deux épisodes est une adaptation du roman de Terry Pratchett paru en 2004 « Going Postal » (« Timbré » en VF). Il est un des romans de la série Disque-monde entamée en 1983.

Il s’agit des aventures de Moist von Lipwig (incarné par Richard Coyle) escroc notoire survivant mystérieusement à une pendaison et « invité » par Lord Havelock Vetinari (Charles Dance), Patricien de la cité d'Ankh-Morpork, à choisir entre être précipité dans le vide ou devenir le nouveau receveur de la poste. Evidemment comme il est difficile de renoncer à sa liberté et Lipwig va tenter de s’échapper, mais il est surveillé et secondé par Mr La Pompe 19, un golem, qui va rapidement le rattraper et le ramener au bureau de poste pour respecter ses obligations.



Mais dans le bâtiment, le vieux préposé novice Tolliver Groat (Andrew Sachs) et de son assistant Stanley Howler (Ian Bonar), collectionneur d'épingles, veillent sur des millions de lettres, de plis et de paquets non distribués. Lipwig va devoir remettre en route le service postal et faire face au Clacks, un système de sémaphore beaucoup plus rapide pour la transmission des messages mais au main d’un sinistre individu Jeanlon Sylvère (David Suchet).



Lipwig va trouver sur son chemin l’envoutante Adora Belle Chercoeur (Claire Foy) de la Golem Trust, spécialiste des golems mais aussi fille de l’inventeur des Clacks floué par Jeanlon Sylvère (Reacher Gilt en VO); et sera hanté par des torrents de lettres, son passé et escroqueries, puis attaqué par une mystérieuse créature, un banshee.


Cette mini-série en deux épisodes est plaisante et distrayante. Elle m’a donné envie de lire les romans de Terry Pratchett qui n’étaient pas encore à ce jour tombés entre mes mains.

Côté acteurs Richard Coyle est peut-être un peu trop cabotin mais cela passe bien, Claire Foy incarne parfaitement la femme en rébellion contre l’injustice.



Un étonnant David Suchet, qui dans la version française n’a pas la même voix de doublage que dans la série Hercule Poirot, ce qui fait que je ne me suis pas tout de suite rendu compte qu’il s’agissait de lui bien que son visage me sembler familier. Il faut dire qu’avec un cache-œil et une coupe de cheveux surprenante il est très loin de ressembler dans sa tenue et son physique à l’honorable Hercule.

Terry Pratchett en personne, à la Orson Wells fait aussi une petite apparition dans le rôle d’un facteur. Pour le voir c’est juste avant le générique de fin !

Les effets spéciaux sont réussis et sans prétentions. L’ensemble est distrayant, avec une certaine folie narrative et se laisse regarder sans que l’on ne voit le temps passer tant le rythme est soutenu. Un bon divertissement pour dimanche après midi pluvieux, avec une tasse de thé ou de chocolat bien chaud.

Pour information « Going Postal » serait une expression très récente puisqu’elle est apparue dans le langage anglo-saxon au début des années 90 et veut dire : « pêter les plombs violement ». Elle ferait référence aux nombreux cas de folie meurtrière dans les bureaux de poste aux USA. Le nom pour la version française « Timbré » se rapporte bien à l’histoire, mais évoque plus l’absurdité que la folie meurtrière.


Extrait




Interview de Sir Terry Pratchett






Interview de David Suchet











Tekiro

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