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Wimbledon, de Richard Loncraine

On dit qu’un mauvais film anglo-saxon est encore et toujours meilleur qu’un bon film français. En général je suis totalement de cet avis, mais j’ai quand même quelques réserves en ce qui concerne « Wimbledon ».

Peter Colt, ex-champion de tennis est sur le point d’accepter un job d’instructeur dans un club très sélect, où ses yeux craquants...

... vont certainement attirer les cinquantenaires en mal de beau mâle. Il est toutefois convié à participer à Wimbledon, où personne – et lui surtout pas – n’a d’illusion sur la rapidité de sa participation. De toute façon, cette participation aux tournois mondiaux sera la dernière, promis-juré !



Il y rencontre une étoile montante du tennis féminin, une « gagnante », l’agressive Lizzie Bradbury dont le tempérament fait penser à John McEnroe à ses débuts. Bien sûr, ils tombent amoureux et l’amour donne des ailes à notre ex-champion, à tel point qu’il remonte tous ses adversaires, jusqu’à la finale. Le père de la charmante joueuse, lui, est plutôt mécontent de la romance de sa fille, car en tant que coach il estime qu’elle ne doit absolument pas se déconcentrer.

Heureusement qu’il y a dans ce film quelques acteurs très sympathiques qui font passer la pilule : Sam Neill (le père de Lizzie) et Eleanor Bron (une excellente actrice anglaise que l’on n’a vraiment jamais vu suffisamment) et Bernard Hill. A part cela la jeune championne est interprétée par l’insupportable (et là je suis gentille) Kirsten Dunst qui joue comme un pied. Elle parvient à être antipathique même quand son rôle s’adoucit ! c’est un tour de force ! L’acteur Paul Bettany est mignon à croquer et joue «vrai » dans le style romantique, il parvient à être plus craquant que Hugh Grant, c’est dire s’il est croquignolet. Bref l’un dans l’autre, un film gentillet au niveau des relations familiales et de l’amitié, mais sans plus. Heureusement qu’il y avait Londres.

Ce qui n’est pas mal, c’est de montrer l’ambiance infecte dans les vestiaires où les joueurs se menacent littéralement et le laius de Lizzie sur le fait qu’on n’a pas d’amis dans le tennis montre certainement bien la mentalité qui règne dans ce domaine. De toute façon, je m’en fiche : JE DETESTE LE TENNIS et ce film ne m’a pas réconciliée avec ce sport. Et quel dommage que ce soient les meilleurs acteurs qui aient le plus petit rôle.

La publicité de ce film le compare à « Notting Hill » et « Love, actually ». Vraiment rien à voir.

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