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Memoirs of a Geisha, de Rob Marshall

J’hésite encore entre “Cendrillon” ou “Cosette” au Japon, sans oublier le passage oblige par “Madame Butterfly” bien sûr. Quelques années avant la deuxième guerre mondiale, une mignonne petite fille pauvre est vendue avec sa sœur à une école de geisha ; sa sœur pas suffisamment jolie est rejetée vers une autre maison close. La petite fille est en...

... butte à la méchanceté de la geisha principale de la maison, qui devine très vite une future rivale dans cette enfant pleine d’énergie aux jolis yeux d’aigue-marine qu’elle transforme en esclave. Heureusement une geisha bonne et belle va prendre l’enfant sous son aile et la transformer en une geisha qui deviendra légendaire grâce à sa beauté et son talent qui fascinent tous les hommes, mais si tous les hommes sont attirés par elle, Sayuri, elle, n’a d’yeux que pour un seul homme mais cet amour lui est défendu car une geisha ne peut se permettre d’aimer.



Cela fait un peu roman-photos non ? c’est l’impression en tout cas que j’ai retiré de cette adaptation (par Spielberg !) du roman d’Arthur Golden qui remporta paraît-il un énorme succès mondial. N’ayant pas lu le roman, je ne peux juger si le scénario respecte le roman, mais sincèrement j’ai trouvé cette histoire fort superficielle. Personnellement j’ai l’impression que Golden a dû lire en son temps « Shogun » de James Clavell ou éventuellement un roman de Danielle Steel, car certains livres de cette auteure américaine ressemblent beaucoup à ce scénario digne d’un téléfilm.



« Memoirs of a Geisha » se regarde comme un livre d’images, mais d’images sur papier glacé, un de ces livres que l’on feuillette pour la beauté des images et que l’on referme ensuite pour ne plus y toucher. Et évidemment, Spielberg oblige, on a droit à un happy end tout ce qu’il y a de plus hollywoodien !



Heureusement, il y a le carré de dames dans les rôles principaux, c’est grâce à elles que le film tient la route ; chacun connaît le talent de Gong Li, Michelle Yeoh et de Zhang Ziyi ; une fois de plus elles sont formidables, surtout Gong Li dans le rôle de la très méchante rivale de Sayuri. Mais celle qui vole littéralement la vedette à ces trois reines est la jeune Suzuka Ohgo qui interprète Chiyo, la petite fille qui deviendra Sayuri.



Il paraîtrait que les Chinois râlent parce que les trois interprètes féminines principales sont des Chinoises interprétant des Japonaises ?
Personnellement à leur place j’en serais plutôt fiers puisque leurs actrices sont excellentes, mais bon, moi je ne suis pas là pour refaire l’histoire.

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