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Mon petit doigt m'a dit, de Pascal Thomas

Adapté de « By the pricking of my thumbs » d’Agatha Christie, l’histoire est celle de Prudence et Bélisaire (faut oser !) Beresford ; lui colonel à la retraite et membre important de la sécurité du territoire ; elle, charmante mêle-tout, adorant les mystères et ayant le chic pour les découvrir et les résoudre.



Lorsque leur fille...

... débarque avec jumeaux et mari, Beresford n’est que trop heureux d’avoir une brève mission pour l’armée, quant à Prudence (assez mal nommée…), elle va bien imprudemment se lancer sur la piste d’une vieille dame excentrique, entre-aperçue lors d’une visite à la tante de Beresford, ayant posé une question des plus bizarres à Prudence. Se basant sur un tableau que la tante de son époux a reçu de la vieille dame en question, représentant une demeure qui lui semble familière, Madame Beresford se précipite dans une enquête qui va la mener sur une trace bien dangereuse.


Son Bélisaire, inquiet d’être sans nouvelle de son épouse, se lancera sur sa piste avec l’espoir d’arriver à temps pour la sauver.



Un français adaptant un polar de la « Reine du Crime » a tout de même de quoi surprendre ; cependant Pascal Thomas (qui nous offrit « La Dilettante ») a bien tenu la gageure, nous offrant ici un agréable divertissement qui ne marquera probablement pas les mémoires pendant des décennies, mais grâce auquel on passe tout de même un bien plaisant moment de cinéma.


Si on exclut le ridicule prénom dont le metteur en scène et son scénariste ont affublé l’excellent André Dussolier (Beresford se prénomme « Thomas » dans les romans), on peut dire que le pari d’avoir adapté Lady Agatha est gagné. Beaucoup d’humour noir (blagues à propos de la mort, de l’âge, de la folie, de la famille), des dialogues qui fusent sans arrêt, une complicité immense entre Dussolier et Catherine Frot qui excelle dans ce rôle de fofolle, peu enthousiasmée d’être grand-mère (excellent moment lorsqu’elle apprend que sa famille va débarquer !). En dehors de ces deux acteurs français pleins de drôlerie, on retrouve avec beaucoup de plaisir des acteurs devenus bien trop rares : Geneviève Bujold, Valérie Kaprisky et Laurent Terzieff, ainsi qu’Alexandra Stewart et Bernard Verley (quoique ce dernier semble devenu un incontournable du petit écran). Par contre, je suis peu convaincue par le talent de Sarah Biasini, fille de Romy Schneider.


Et il y a un autre problème dans le film : l'âge des personnages par rapport au temps passé depuis la dernière guerre, là franchement il y a anachronisme !

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